L’ostéopathie est une approche manuelle qui prend en compte le patient dans sa globalité et qui chercher à restaurer la mobilité des différentes structures de l’organisme.
Cette médecine s’intéresse aux troubles fonctionnels du corps humain, c’est-à-dire qu’agir sur des troubles organiques (maladie dégénératives, génétiques, infectieuses, cancéreuses ou bien une fracture) sera en dehors de son champ de compétence.
En revanche, elle peut avoir une action sur les conséquences de ces pathologies (notamment la douleur). Dès lors, l’ostéopathie devient une thérapie palliative complémentaire.
L’ostéopathie est donc une méthode thérapeutique curative mais aussi préventive. Cette dernière est moins connue mais tout aussi importante.
En effet, selon l’OMS, la prévention vise à favoriser le maintien des personnes en bon état de santé, défini comme un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
Or nous avons tous des petits blocages ou restrictions de mobilité, s’accompagnant ou non de sensibilité douloureuse. Les symptômes ne se manifestent pas, tant que l’organisme réussit à s’adapter et à compenser ces dysfonctions. Mais dans un contexte de fatigue, de stress, de maladie ou l’ajout d’une nouvelle restriction, même minime, des douleurs importantes peuvent apparaître.
Neutraliser ces dysfonctions avant leur manifestation sous la forme de perturbation de l’état de santé est un excellent moyen de prévention. Une bonne prévention en ostéopathie est souhaitable pour de nombreux patients, notamment chez ceux qui présentent, du fait de leur histoire médicale, de leur environnement ou de leur état de santé global, une susceptibilité à l’expression de ces dysfonctions.
L’intérêt de cette démarche préventive est maintenant bien connu en pédiatrie. Une majorité de parents confient leur bébé dès les premières semaines de vie à l’ostéopathe afin que d’éventuelles dysfonctions liées à la grossesse ou à la naissance puissent être rapidement traitées.